Toutes les Étoiles en parlent du 04 Décembre 2008
Toutes les Étoiles en parlent
du 04 Décembre 2008

   

* Christian Doumergue écrivain


titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art et archéologie, d’une maîtrise de lettres modernes et d’un DEA de littératures comparées

"Le point de départ de ma passion pour Marie-Madeleine, c'est l'affaire de Rennes-le-Château. Rappelons-en rapidement les grandes lignes. Fin XIXe siècle, Bérenger Saunière, arrivé modeste prêtre de campagne dans ce petit village de l'Aude, bénéficie brusquement de sommes d'argent très importantes, qui lui permettent non seulement de restaurer à ses frais la petite église du village, qui est depuis de longues années dans un piètre état, mais aussi de bâtir un luxueux domaine (villa style Renaissance, belvédère dominant la vallée, tour néo-gothique et parcs), domaine où il reçoit du grand monde à grands frais… Accusé de trafic de messe par ses supérieurs à cause de son train de vie, l'abbé a suscité, essentiellement après sa mort, un certain nombre de rumeurs. L'origine de sa fortune a été globalement expliquée par la découverte d'un trésor. De ce trésor, les quelques archives de l'abbé que le temps nous a laissées (une toute petite partie, malheureusement, du fonds original…) ne nous disent rien. Ce silence a laissé le champ libre aux hypothèses de toutes sortes : on passe ainsi de l'idée d'un trésor matériel (que vont chercher l'ensemble des premiers chercheurs s'intéressant au mystère Saunière), au secret d'Eglise (hypothèse dominante aujourd'hui, surtout dans le monde anglo-saxon). Or dans cette lecture, popularisée par "L'Enigme Sacrée", Marie-Madeleine joue un rôle fondamental. D'après les auteurs de ce dernier ouvrage, l'abbé Saunière n'aurait ni plus ni moins que découvert la preuve du mariage de Jésus et de Marie-Madeleine, et surtout de l'existence de leur descendance…"


Théories et secrets sur Marie-Madeleine (1 sur 5)

 


Julie Piétri live Maria Magdalena

 

Prière à Marie-Madeleine
Cette prière anonyme, date du XVème siècle

L’amour de Jésus pour la brebis perdue

Tant il t’aimait, tant il était proche de toi, tant il t’enseignait, tant il t’inspirait,
même si ton péché abondait, la grâce a surabondé.
Tant il t’aimait : pour toi et pour ta sœur aussi, il ressuscita ton frère pourri de quatre jours.
Il a eu si grande pitié de vos pleurs et gémissements qu’il ne pût lui-même se contenir de pleurer.
Tant il t’aimait qu’après sa passion, à toi, il se montra le premier.
L’écriture s’accomplit en toi qui dit que la brebis perdue est retrouvée et que Jésus la porta dans ses bras pour la remettre dans le troupeau.

Tu as tant aimé Jésus, Marie-Madeleine, que des pécheurs, il t’a institué fiancée souveraine :
A tous ceux qui sont en déviance, en souffrance, à tous les déçus de l’espérance.
Jésus est si bon qu’il ne refuse à personne pleine de contrition la consolation si douce de sa sainte compassion.

Ô Marie Madeleine, miroir resplendissant, dans lequel doivent se reconnaître tous les pécheurs pénitents.
Ô dame gracieuse, pécheresse devenue sainte, fais-moi entrer dans la contrition de mes péchés, que par tes saints mérites, j’obtienne rémission.
Tu sais bien la faiblesse de ma fragilité, tu connais mes iniquités, mais toi qui es le réconfort des pécheurs, aide-moi.
A toi, je recommande, dame de toute bonté,
Mes désirs, ma volonté.
Fais que, par toi, du paradis je puisse hériter.