Le hasard de la vie a fait que l'un des plus grands chantres de la Bretagne soit né à Tarbes, dans le sud de la France. Toutefois, ses origines nantaises ont très vite poussé l'ancien élève des Beaux-arts d'Angers à s'établir définitivement dans notre chère Bretagne. Son parcours musical débute en 1968 d'un mouvement irréversible et si les hasards de l'existence le font se produire bien loin des côtes vannetaises, c'est à Groix, chez Pouzoullic, un bistrotier comme on n'en trouve plus que Gilles découvre ses origines, Glenmor, l'œuvre de Yann-Ber Calloc'h et ... la chanson. C'est à Montparnasse, à la "Ville de Guingamp", puis chez "Ty-Jos" que Servat, qui devient rapidement Servat-la-colère, Servat-la-fureur mais aussi Servat-la-tendresse, fait ses armes. De fait, les armes il les use contre les oppresseurs de tout genre : contre l'État français qui écrase une Bretagne tantôt soumise, tantôt insoumise, contre toute injustice, atteinte à l'humanité, à la nature.

En dehors du domaine musical, Gilles s'exprime également au travers de la peinture, du dessin et de l'écriture. Il a d'ailleurs écrit un roman fantastique en cinq parties, profondément imprégné de mythologie celtique: Les Chroniques d'Arcturus.

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